Peter von Matt livre dans L’Hebdo du 26 janvier 2012 une analyse sémantique et psychologique éclairante du vocabulaire et du personnage Christophe Blocher.
«Les attaques de M. Blocher sont toujours motivées par des animosités personnelles. Depuis sa non-réélection, il considère Eveline Widmer-Schlumpf comme son ennemie personnelle. […] chaque position influente sur laquelle il n’a pas d’emprise est une provocation pour lui. […] La «classe politique» qu’il attaque volontiers, désigne simplement chaque politicien qui ne le suit pas. Comme «le peuple» désigne les citoyens qui lui obéissent. Ils sont aussi les seuls «Suisses». Tous les autres sont des «gauchistes».»
Décidément cela faisait longtemps que je n’avais pas trouvé autant de matière à lire et à partager dans L’Hebdo. Je vous invite à lire l’entier de cet interview accordé par Peter von Matt qui analyse l’évolution de la politique suisse à la lumière de l’affaire Hildebrand.
Source : Peter von Matt « Pousser Hildebrand au départ était totalement disproportionné ». In L’Hebdo 26 janvier 2012
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