Durant vingt ans, Christoph Blocher et l’UDC auront fait la leçon à tous ceux qui ne pensent pas comme eux…Et les voilà rattrapés par ce que soi-disant ils dénonçaient. Non, décidément non, l’UDC ne lave pas plus blanc…
Dessin de Burki dans 24heures du 9 décembre 2011
Triste ironie, durant vingt ans, Christoph Blocher et l’UDC auront fait la leçon à tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Dénonçant le copinage entre politiciens et monde des affaires, l’incompétence des dirigeants politiques, l’abandon des valeurs helvétiques, les ambitions personnelles. Aujourd’hui, ils sont l’incarnation parfaite de ce qu’ils dénonçaient. L’amateurisme en plus.
L’éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral en 2007 n’en apparaît que plus sage pour ne pas dire sain.
Depuis, le pays ne marche pas plus mal, au contraire. La Suisse a maintenu sa croissance économique, a passé des accords sur le secret bancaire avec l’Allemagne et le Royaume-Uni et a posé les jalons d’une nouvelle politique de l’énergie.
Aujourd’hui, la volonté de l’UDC consistant à simplement changer de soldat-candidat comme si de rien n’était après l’affaire Zuppiger ((Et une heure après seulement que celui-ci ait jeté l’éponge)) les disqualifie définitivement, en l’état actuel, à disposer de deux sièges, voire même d’un seul, au Conseil fédéral.
A lire : Retour de manivelle | Le Temps (09.12.2011)
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