Le groupe UDC a choisi de lancer le Zurichois Bruno Zuppiger et le Fribourgeois Jean-François Rime dans la course à l’élection au Conseil fédéral le 14 décembre. Avec ce ticket réunissant un Romand et un Alémanique, quatre autres candidats restent sur le carreau, dont le Vaudois Guy Parmelin.
Ainsi en quelques semaines, nous avons assisté presque en direct à la chute de la maison Parmelin.
Attendu et pressenti par le PLR vaudois, il était la figure «raisonnable» ((On évaluera son côté raisonnable pour le PLR en rappelant que Guy Parmelin est membre du comité d’initiative « Stop à l’immigration massive »…)) de l’UDC vaudoise, capable disait-on de sauvegarder le siège et la majorité de droite. Sa défection a alors terni son aura.
Puis s’est ajoutée sa défaite en rase campagne au deuxième tour de l’élection au Conseil des Etats. Conseiller national désormais confirmé, il est resté à la traîne derrière Isabelle Moret et n’a pas pour autant permis à celle-ci de faire le plein des voix à droite. Il entraînait ainsi, une deuxième fois après 2007, la chute du dit centre-droit vaudois.
Enfin, sa candidature à la candidature pour un deuxième siège UDC au Conseil fédéral a fini de l’écorner au niveau cantonal. Ses slaloms pour justifier sa candidature tout en essayant de préserver les relations avec le PLR vaudois tout en taisant son attitude éventuelle s’il devait être opposé à Pierre-Yves Maillard pour le remplacement de Micheline Calmy-Rey ont fini d’en faire un triste pantin des «stratèges» de l’UDC zurichoise.
Aujourd’hui, il a fini son tour de piste. Il peut tranquillement aménager son placard bernois.
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