4 mai 2007 – 4 mai 2008: un an déjà de Nicolas Sarkozy Président pour un résultat attendu: les Français n’en veulent déjà plus!
Mais pourquoi un tel résultat attendu?
C’est déjà et bien sûr le grand écart entre les promesses du candidat et la politique mise en oeuvre depuis. La démagogie a ses limites et Nicolas Sarkozy les a atteintes très rapidement. La vidéo ci-dessous les énumère (Source: Mouvement des Jeunes socialistes de Meurthe et Moselle):
Mais c’est aussi le résultat d’un malentendu: les raisons pour lesquelles une majorité de Français avait voté pour lui. Si le candidat disait vouloir et incarner l’esprit de réforme, de changement pour la France, la radiographie de ses électeurs démontraient des motivations de vote à l’opposé. Un électorat âgé, crispé sur les questions de sécurité et à sécuriser sur les questions de retraite. Comme je le disais dès le 7 mai:
«C’est donc essentiellement la France qui ne se lève plus pour aller travailler qui trouve que les autres ne le font pas assez et qui fait pencher la balance…» (Les jeunes avec Ségolène Royal, les vieux avec Nicolas Sarkozy – 7 mai 2007)
Ce hiatus se retrouvait d’ailleurs lors des législatives (Villes symbole de modernité – UMP symbole de ruralité – 19 juin 200)
Puis, sur une série de question telle la laïcité ou l’histoire, Nicolas Sarkozy a montré son vrai visage: celui non pas d’un libéral, mais d’un réactionnaire que n’aurait pas renié Charles Maurras et l’Action française:
- Le sermon frelaté du Chanoine Sarkozy au Vatican – 2 janvier 2008
- La droite française attaque les manuels d’histoire-géographie – 21 janvier 2008
- Nicolas Sarkozy et l’école : le retour au phonographe à grand-papa – 22 février 2008
Sur le plan économique et non moral, ce dernier point n’est pas sans importance puisque Nicolas Sarkozy finit même par décevoir au sein des instances patronales…
Enfin ses frasques matrimoniales ont fini de détourner de lui l’électorat de droite tenant de l’ordre moral et du conservatisme.
Ainsi à force de vouloir plaire à tout le monde, Nicolas Sarkozy en une année a réussi à se mettre, une fois ou l’autre, chacun à dos. Elu par 53% des électeurs, les sondages le montrent aujourd’hui au fond du trou et ils ne sont que 28% a être satisfait de sa politique et que 30% à penser qu’il terminera son mandat sans crise majeure alors que 62% pensent qu’une grave crise éclatera d’ici la fin de son mandat et que 55% ne souhaitent pas qu’il se représente en 2012 (Source: Lait d’Beu).
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